204                       Les Spectacles de la Foire.
Mortellerie, au. petit hôtel d'Aumont : Lequel nous a fait plainte et dit qu'il a.loué du lieur Blampignon une loge, fifc préau dc la foire, où l'on a tou­jours repréfenté des fpectacles, pour la louer à qui bon lui fembleroit ; quc ie plaignant a confênti que le nommé Chriftophe et confors, danfeurs de corde, y repréfentaflent des divertiffemens publics ; que ledit Chriftophe et fés affociés y ont repréfenté des fpectacles, ont reçu l'argent fans en avoir payé le prix du bail et autres charges, claufcs et conditions du bail et ont enlevé les effets étant en icelle et fait autres délits, emporté plufieurs bois ct brûlé dans ladite loge quoique le plaignant leur ait fait plufieurs fommations de fatiiïaire audit bail. Pourquoi il a été coafeillé de nous rendre la préfente plainte.
Signé : Charlot de Reumilly; Menyer. Voy. Lajoute.
{Archives des Comm., n° 834.)
C HRISTOPHE, acteur forain, faisait partie de la Grande Troupe étrangère qui donnait des représentations, sous la di­rection de Restier et de la veuve Lavigne, à la foire Saint-Germain de 1741. Dans Arlequin et Columbine captifs, ou l'Heureux Déses­poir, divertissement-pantomime inventé et exécuté par Mainbray, de Londres, qui fut représenté le 3 février de cette année, Chris­tophe remplissait les rôles d'un garçon de café et d'un génie infernal.
{Dictionnaire des Théâtres, I, 230.)
C IRQUE DU- PALAIS-ROYAL. Ce cirque fut ouvert en 1789, au Palais-Royal. On y fit voir d'abord divers objets curieux, tels qu'un cabriolet mécanique trainé par un cerf méca­nique, et plus tard l'entrepreneur de cet établissement, Nicolas Rose de ^Saint-Pierre, y donna des bals et des concerts.
.                         {Archives des Comm., n" 2417.—Journal de Paris,
28 avril 1789.)
C IRQUE ROYAL. Cet établissement était situé sur les nou­veaux boulevards, presle Luxembourg. Tin 1775,'l'ambas­sadeur de Sardaigne y donna une fête privée à propos du mariage